Papiers non publiés



Bonus filmographie Joe Dante 
Prévu à l'origine dans le magazine Clap! Mag n°14, pour le dossier Joe Dante (co-écrit avec Julien Beaunay), les deux textes suivants n'ont pu être publiés, faute de place.

La Quatrième Dimension (VO : Twilight Zone: The Movie) - 1983
Première collaboration officielle entre Steven Spielberg et Joe Dante, le film La Quatrième Dimension traduit l’admiration que porte toute une génération de réalisateurs (John Landis, George Miller et donc, Dante et Spielberg) à la série séminale de Rod Serling. Anthologie de quatre sketches reprenant des histoires de la série, La Quatrième Dimension a pu compter sur la collaboration étroite avec l’immense scénariste et romancier Richard Matheson, déjà à l’œuvre sur la série originale. Comme souvent dans les projets anthologiques de ce type, la qualité varie d’un sketch à l’autre, celui de Joe Dante (It’s a Good Life) se révélant l’un des meilleurs, véritable défouloir où un enfant, à l’imagination débordante et en quête de repères familiaux, plonge un groupe de gens dans un univers de cartoon déviant. Autre grande réussite, le sketch virtuose de George Miller (Nightmare at 20,000 Feet), avec son monstre aérien répondant au doux nom de “Gremlin”.

Quelques travaux télévisés :
En parallèle de sa carrière cinématographique bien remplie, mais construite quelquefois dans l’adversité, Joe Dante travaille pour la télévision sur des épisodes d’anthologie fantastique (Histoires Fantastiques chapeautée par Spielberg, Masters of Horror créée par Mick Garris, contenant l’épisode mythique Vote ou crève), mais aussi de Police Squad, Marshall et Simon (Eerie, Indiana), Les Experts, Salem, etc.
Il réalise en 1997, La Seconde Guerre de Sécession, un téléfilm haut de gamme pour HBO, qu’il considère comme l’une de ses plus belles réussites.

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L’Oeuf de Dragon
George R. R. Martin
Pygmalion

Série parallèle à la saga du Trône de Fer (Game of Thrones en VO), les aventures de Dunk et l’Oeuf se présentent comme de courtes nouvelles se déroulant 90 ans avant les événements du Trône de Fer. L’Oeuf de Dragon, troisième aventure du duo après Le Chevalier Errant et L’Epée Lige, raconte la participation du chevalier errant Ser Duncan le Grand (alias Dunk) et de son jeune écuyer l’Oeuf, au sang plus noble qu’il n’y paraît, à un tournoi de chevalerie organisé en l’honneur des noces d’un Lord et dont le grand prix se trouve être un véritable oeuf de dragon. Seulement, ce tournoi va se révéler un inextricable noeud d’intrigues et le coeur même d’un complot des Feunoyr visant à détrôner l’ordre établi, à savoir la branche de la famille Targaryen au pouvoir, symbolisée par l’écu du Dragon rouge. Dunk et l’Oeuf vont se retrouver sans le vouloir pris à parti dans une guerre fratricide qui les implique plus qu’ils ne pensent. La grande force de ce nouveau chapitre, au-delà du style efficace et limpide de GRRM, est de creuser plus avant dans la mythologie de la famille Targaryen, dont le destin tragique est le point de départ de la saga principale. L’utilisation de personnages qui se veulent détachés de l’histoire, mais qui y jouent finalement un rôle décisif, permet un point de vue extérieur et plutôt objectif qui ne porte pas de jugement moral tranché, mais se situe plus dans le questionnement et la mise en perspective. Question extrêmement importante dans l’oeuvre de GRRM qui, au-delà de la tragédie chevaleresque familiale ou des aventures débridées de héros de grands chemins, s’intéresse avant  tout à la détermination sociale et à l’infime ligne qui sépare les notions de bien et de mal. La suite des aventures de Dunk et l’Oeuf est d’ores et déjà annoncée, c’est donc avec grande impatience que nous l’attendons.

- Ser Julien Savès -

Prévu à l'origine pour Metaluna Mag n°10 qui ne sortira finalement jamais, à cause de l'arrêt du magazine.

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Miracleman Vol.1
Mick Anglo, Garry Leach, Alan Davis et Alan Moore
Marvel - Panini Comics

Rescapée d’un embroglio juridique de longue haleine, la présente réédition d’un classique de la BD britannique permet de redécouvrir une œuvre séminale d’Alan Moore, même si le nom de ce dernier reste absent tout au long de ces pages. Créé en 1954 par Mick Anglo pour devenir le pendant britannique du Captain Marvel US, Miracleman (aka Marvelman à l’époque) renaît de ses cendres en 1982, dans le magazine Warrior sous la plume d’Alan Moore et les crayons aiguisés de Garry Leach et Alan Davis. On y suit les aventures de Michaël Moran, journaliste indépendant, qui, d’un seul mot, le fameux « Kimota » (Atomik à l’envers), peut prendre l’apparence du super-héros Miracleman. Servie par une restauration très soignée des dessins de Garry Leach, cette réédition permet de prendre la mesure de l’importance de l’œuvre, annonçant en creux toutes les thématiques et obsessions à venir de ce que l’on appelle « l’âge moderne des comics » (86-87 à aujourd’hui). Déconstruction d’une mythologie, galerie de personnages complexes (Kid Miracleman, Mr. Cream et ses dents en saphirs), exploration de la face sombre du super-héroïsme, mise en perspective des enjeux humains, il y a déjà dans Miracleman toute la sève dont découlera moults chefs d’œuvre postérieurs comme Watchmen ou The Dark Kinght Returns. Dans ce volume, on retrouve en complément de la 1ère saga « A Dream of Flying », quelques aventures impliquant les Warpsmith, êtres supérieurs glissant sur le temps, et côtoyant Miracleman le temps d’un épisode au concept SF halluciné. Assortie d’une imposante galerie d’illustrations et d’une mise en contexte éditoriale plutôt complète, ce monument de la BD britannique récolte une seconde jeunesse, même si l’on peut regretter l’absence nominale de son cerveau dans les crédits.

- Julien SHAZAM-avès -

Prévu à l'origine pour Metaluna Mag n°10 qui ne sortira finalement jamais, à cause de l'arrêt du magazine.

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Depuis sa sortie au début de l’année 2012, Bad Toys II de Daniel Brunet et Nicolas Douste a émoustillé et ravivé l’âme d’enfant de toute personne normalement constituée, c’est-à-dire ayant joué, enfant, à une course-poursuite avec des petites voitures (et y jouant encore parfois…). En effet, Bad Toys II met en scène un chassé croisé entre une voiture de police et une fourgonnette de bandits, dans la grande tradition du blockbuster Hollywoodien façon  Michaël Bay, avec tout ce qu’il faut comme scènes de destruction massives. Seulement à la place des cascades dont nous a habitués l’Oncle Sam, nous retrouvons toutes sortes de jouets animés en stop motion et agrémentés d’animations 2D et 3D très réussies. Le résultat est un film hautement virtuose, décomplexé et généreux, qui fait de multiples références au cinéma américain, mais aussi à la culture européenne (Spirou, Oui-Oui, etc.) et n’oublie jamais de rester fun et honnête.
Un court de passionnés, techniquement très abouti, qui stimule l’imaginaire enfantin et se permet même de faire appel à des stars du doublage comme Philippe Peythieu (Les Simpsons) et Richard Darbois (Toy Story, Retour vers le Futur), pour les voix.

BAD TOYS II de Daniel Brunet et Nicolas Douste (geekgasm - 5'45 - 2011 - Productions Autrement Dit)

Prévu à l'origine pour la rubrique courts du Metaluna Mag n°1, avec également une brève sur "Akira Live Trailer" de Fabien Dubois, j'ai dû revoir la taille de ladite rubrique et malheureusement enlever cette partie concernant "Bad Toys II".

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